"Mon vagin, mon choix, ta gueule".

C'est avec ce superbe slogan repéré sur le net que j'ouvre les hostilités.

Les manifs de ces derniers jours m'ont profondément écoeurée, ce qui est normal.

Mais surtout, le retour en arrière qui s'opère en France est réellement flippant.

L'image de Nawak.

Sites de désinformation, manifestations agressives, culpabilisation et injures aux femmes désirant avorter. On se croirait dans les années 20, sans rire.

Quant à leurs arguments, ils sont aussi arrièristes que stupides.
On n'a pas de comptes à vous rendre, messieurs-dames. C'est aussi simple que cela.

OUI, évidemment, le mieux c'est de parler contraception, prévention.
NON, aucune femme ne se fait avorter par plaisir, le coeur léger, voire fièrement.

Mais, OUI, aucune femme n'a à se tourmenter, à culpabiliser, et surtout à accepter de se faire tourmenter et culpabiliser ni par les masses, ni par les équipes médicales, ni par son entourage, ni par personne, en fait.

Que craignent encore ces intégristes haineux ? Que toute femme se mette à avorter toutes les semaines, comme si elle passait chez le coiffeur ?
Soyons sérieux. Cela ne sera jamais le cas.
Toute personne informée sait que l'avortement est une épreuve physique, avant d'être une épreuve morale.

C'est cela, la France d'aujourd'hui.
Depuis bientôt quarante ans, les femmes ont le droit d'avorter.
Depuis un an, les homosexuels ont le droit de se marier.

Le monde avance.
Il ne s'est pas encore écroulé, alors de quoi vous plaignez-vous ?



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