Joyeux Halloween !
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'ai adoré Halloween.
Quand j'étais petite, la tradition avait été oubliée en France, mais certaines boutiques vendaient quand même masques de sorcière et autres citrouillesques horreurs, dont j'étais folle.
Nous allions courir dans le jardin déguisés en petits fantômes, et la vie était merveilleuse.
Ce moment marquait la fin de la rentrée, le début de l'attente de Noël, bref, le bonheur.
Quand je suis arrivée au collège, j'ai réussi à amener quelques amis à fêter Halloween avec moi, autour de films d'horreur en noir et blanc. Ils étaient loin de partager ma passion pour Bela Lugosi, mais popcorn et coca, puis quelques années plus tard, pizzas et bières, finissaient de convaincre les plus réticents.
Mon look grungeo-punko-goth commençait à se forger, je vivais dans les méandes de mes rêves adolescents, dans lesquels les vampires ne scintillaient pas, mais étaient puissants, et terrifiants.
Je commençais également, grâce aux Jeudis de l'Angoisse, à apprécier le cinéma bas de gamme. (Passion qui me dévore toujours aujourd'hui, au grand dam de mes amis cultivés. Pas d'bol, les mecs, ce soir on regarde Prédateurs Mutants)
Puis la mode a explosé. Quand j'étais en fac, pas une boutique n'affichait d'immenses décors. Le mercantilisme s'était emparé de Samhain, à la grande joie de la pétasse qui sommeille en moi. Enfin qui sommeille, que d'un oeil, je l'avoue... bref. Pimkie et Jennyfer proposaient les tenues "Spéciales Halloween" (comprenez sorcière-pute avec un max de citrouilles à paillettes), et cela me ravissait. Je partageais enfin mon culte d'enfance, et tout le monde trouvait enfin le gothisme naturel, voire fun.
Les parents emmenaient leurs mômes trick-or-treater, bref, tout le monde y trouvait son compte.
Enfin, presque...
Désastre. Après une flamboyance d'à peine 5 ans, Halloween est passé de mode.
Sous la pression de certains esprits râleurs, les vitrines ne se sont plus ornées de citrouilles, mais de bêtes feuilles d'automne. Les boulangeries ont arrêté de faire fantômes et sorcières en chocolat. (Petit aparté : dites, les connards "vieille France", ça vous ennuyait tant que ça que les gosses s'amusent et que votre pâtissier arrondisse un peu sa fin de mois ? Nan, parce que l'avantage d'une fête commerciale, c'est que les petits commerçants en profitent... Et que personne ne vous force à acheter.)
Depuis l'an dernier, Halloween semble faire un retour timide, dans certains coins. Cela me ravit.
D'après la patronne d'une boutique de déguisement, "Halloween ne s'est jamais arrêté, c'est notre meilleure vente avant le Nouvel An... mais les gens restent chez eux. On ne vend plus qu'aux particuliers."
Pour Halloweener heureux, Halloweenons cachés.
Ce soir, cupcakes et Rob Zombie.
Je vous aime :)
Quand j'étais petite, la tradition avait été oubliée en France, mais certaines boutiques vendaient quand même masques de sorcière et autres citrouillesques horreurs, dont j'étais folle.
Nous allions courir dans le jardin déguisés en petits fantômes, et la vie était merveilleuse.
Ce moment marquait la fin de la rentrée, le début de l'attente de Noël, bref, le bonheur.
Quand je suis arrivée au collège, j'ai réussi à amener quelques amis à fêter Halloween avec moi, autour de films d'horreur en noir et blanc. Ils étaient loin de partager ma passion pour Bela Lugosi, mais popcorn et coca, puis quelques années plus tard, pizzas et bières, finissaient de convaincre les plus réticents.
Mon look grungeo-punko-goth commençait à se forger, je vivais dans les méandes de mes rêves adolescents, dans lesquels les vampires ne scintillaient pas, mais étaient puissants, et terrifiants.
Je commençais également, grâce aux Jeudis de l'Angoisse, à apprécier le cinéma bas de gamme. (Passion qui me dévore toujours aujourd'hui, au grand dam de mes amis cultivés. Pas d'bol, les mecs, ce soir on regarde Prédateurs Mutants)
Puis la mode a explosé. Quand j'étais en fac, pas une boutique n'affichait d'immenses décors. Le mercantilisme s'était emparé de Samhain, à la grande joie de la pétasse qui sommeille en moi. Enfin qui sommeille, que d'un oeil, je l'avoue... bref. Pimkie et Jennyfer proposaient les tenues "Spéciales Halloween" (comprenez sorcière-pute avec un max de citrouilles à paillettes), et cela me ravissait. Je partageais enfin mon culte d'enfance, et tout le monde trouvait enfin le gothisme naturel, voire fun.
Les parents emmenaient leurs mômes trick-or-treater, bref, tout le monde y trouvait son compte.
Enfin, presque...
Désastre. Après une flamboyance d'à peine 5 ans, Halloween est passé de mode.
Sous la pression de certains esprits râleurs, les vitrines ne se sont plus ornées de citrouilles, mais de bêtes feuilles d'automne. Les boulangeries ont arrêté de faire fantômes et sorcières en chocolat. (Petit aparté : dites, les connards "vieille France", ça vous ennuyait tant que ça que les gosses s'amusent et que votre pâtissier arrondisse un peu sa fin de mois ? Nan, parce que l'avantage d'une fête commerciale, c'est que les petits commerçants en profitent... Et que personne ne vous force à acheter.)
Depuis l'an dernier, Halloween semble faire un retour timide, dans certains coins. Cela me ravit.
D'après la patronne d'une boutique de déguisement, "Halloween ne s'est jamais arrêté, c'est notre meilleure vente avant le Nouvel An... mais les gens restent chez eux. On ne vend plus qu'aux particuliers."
Pour Halloweener heureux, Halloweenons cachés.
Ce soir, cupcakes et Rob Zombie.
Je vous aime :)