En cette fin d'année, je n'ai pas envie d'attendre Janvier pour faire du ménage, et surtout pour vous présenter mes plus récents travaux.
Après avoir passé beaucoup de temps à expérimenter (et je sais que je le ferai encore pendant longtemps), je commence à me sentir plus à l'aise sur certains styles, notamment la gravure ou l'aquarelle.
Mes amours de toujours restent les thèmes "dark" et ésotériques, mais aussi les chibis et l'ultra-kawaii.
Pourquoi choisir ?
Je pense continuer donc, telle une étrange bicéphale, à vous proposer des personnages plus réalistes, des scènes plus sombres, mais aussi des chibi colotés et naïfs.
J'espère que vous aimerez ma dernière version du site, et je tiens à vous remercier de votre fidélité !
About me
Tattoo artist, crafter, illustratrice.
Nolife, tree hugger, mais sympa quand même.
Les magnifiques cadres de ce sites sont généreusement offerts par https://tigers-stock.deviantart.com/
Nolife, tree hugger, mais sympa quand même.
Les magnifiques cadres de ce sites sont généreusement offerts par https://tigers-stock.deviantart.com/
Pages
dimanche 27 novembre 2016
jeudi 24 novembre 2016
Les Pères Noël Verts du Secours Populaire
Les Pères Noël Verts sont de retour, et cette année ils passent chez Cthulhu !
Comme tous les ans, le Secours Populaire organise une collecte de jouets à l'attention des familles les moins aisées.
Faites le bonheur d'un enfant en amenant un jouet neuf le samedi 3 décembre à l'Encre de Cthulhu, 6 rue Dugommier, 75012 Paris.
Il faut impérativement amener un jouet neuf en boîte, mais ne faites pas de paquet-cadeau car le Secours Populaire se chargera ensuite de les trier par âge.
L'occasion de découvrir notre boutique et les créateurs qui exposent chez nous, ainsi que la dernière exposition de Aram Tasko Ohanyan ! Un cocktail sera servi à partir de 18h.
Si vous souhaitez participer mais que vous n'êtes pas disponible le Samedi 3 Décembre, vous pouvez passer déposer votre jouet à la boutique dès aujourd'hui, nous nous ferons un plaisir de le garder en attendant !
Amicalement, belles fêtes à toutes et tous,
Le staff de l'Encre de Cthulhu;
Marianna, Youri, Clément et Gwen.
jeudi 17 novembre 2016
Mayla en guest chez l'Encre de Cthulhu !
Mayla sera en guest chez Cthulhu du 06 au 10 décembre 2016 !
A cette occasion, elle vous présente des flashes uniques à réserver dès à présent !
Attention, places limitées !
Vous pouvez contacter Mayla sur sa page :
Flahes Harry Potter !
lundi 7 novembre 2016
Enorme moment de nostalgie.
Un petit moment de nostalgie ce soir.
Un trop-plein, un écoeurement.
J'ai "commencé" Internet en 2000. Après bien des gens, avant bien d'autres, on s'en fout.
C'était la révolution. On pouvait rencontrer des gens du monde entier, leur parler, échanger.
Il y a eu l'âge d'or des forums.
Les forums ! Les fora, pour les plus snobs. Oui, le pluriel en latin, voyez. C'est chic.
Les débats y étaient enflammés. On se relevait la nuit pour voir si quelqu'un avait noté notre dernière pique si affûtée. L'orthographe y était impitoyablement scrutée, surveillée. La moindre faute était impardonnable.
Mais sous cet aspect élitiste et dur, on se livrait. Les échanges étaient vrais, sincères, et le fait d'écrire des longues lignes bien argumentées nous amenaient à souhaiter rencontrer ces nouveaux correspondants. De solides amitiés naissaient, sur ces fora. Nous ne savions pas à l'époque, que ces mines d'or allaient tarir.
Chacun y allait de son blog pour les plus classiques, de son "site perso" codé en html à la main, hébergé sur free, pour les plus fous. La compétition était terriblement dure, mais un seul maître mot : la qualité.
Les premiers réseaux sociaux Français nous amusaient. C'étaient en quelque sorte des "fora ++", avec options. De Parano à VIP, de Agora à Nos Conversations, je les ai tous essayés, avec plus ou moins d'affection. Très surveillés, les membres rivalisaient encore d'intellect, de qualité, celui qui postait un bon article, ou une bonne réponse, était tout auréolé de gloire.
MySpace servait de blog, avant que ses "murs" saturés de publicité ne le fasse s'écrouler.
Quand Facebook a ouvert au public, en 2007 en France, je m'y suis inscrite également. Par curiosité, comme je l'avais toujours fait.
Je n'avais pas aimé ce systéme de "mur" qui ne permettait pas réellement de converser, mais simplement d'exprimer une idée rapidement, sur laquelle chacun pouvait rebondir.
Je pensais que cette outil, comme twitter, allait servir à l'information en direct, aux journalistes, aux entreprises.
Puis tout le monde a commencé à prendre son petit dej en photo, et là, tout s'est accéléré.
Ne vous méprenez pas, j'adore Instagram et Pinterest, des réseaux à l'immédiateté pourtant encore plus brutale que Facebook, mais justement, plus "honnêtes".
Chacun s'est petit à petit enfermé sur son propre mur.
Chacun s'est mis à partager seulement son dernier selfie, son dernier pneu crevé, son dernier potin.
Les "goupes" facebook sont une vaste blague.
867 commentaires sur un post ? Personne le les lit.
Chacun ajoute son avis sans lire ceux d'au-dessus. Entre redondances et non-sens, parfois, quelques échanges. Souvent virulents et vulgaires, puisque les modérateurs ne sont plus là, et que chacun couine à la liberté d'expression dès que l'un d'entre eux se manifeste enfin.
Pollué par les immondes pages de "panneaux" égrenant des clichés infects sur "le coeur des filles" ou "l'amitié pure" que "seuls les vrais oseront partager", Facebook est devenu l'antithèse même du réseau, et l'antithèse même du social.
Et je contemple avec une profonde mélancolie un fil d'actualité trop rapidement renouvelé; 80% des informations seront mises à la poubelle de mon cerveau, et les vrais coups de coeur, les vrais coups de gueule, les vraies causes, elles, se fondent, se diluent dans des tonnes et des tonnes d'âneries désespérantes ou de faux débat stériles, de lol, de mdr, de fdp.
Rendez-moi mes beaux fora, où l'on s'engueulait jusqu'à deux heures du matin, mais en argumentant.
Rendez-moi mes beaux moment d'Internet, ceux où je riais, je pleurais, je vivais derrière mon écran.
Que nous est-il arrivé ?
Un trop-plein, un écoeurement.
J'ai "commencé" Internet en 2000. Après bien des gens, avant bien d'autres, on s'en fout.
C'était la révolution. On pouvait rencontrer des gens du monde entier, leur parler, échanger.
Il y a eu l'âge d'or des forums.
Les forums ! Les fora, pour les plus snobs. Oui, le pluriel en latin, voyez. C'est chic.
Les débats y étaient enflammés. On se relevait la nuit pour voir si quelqu'un avait noté notre dernière pique si affûtée. L'orthographe y était impitoyablement scrutée, surveillée. La moindre faute était impardonnable.
Mais sous cet aspect élitiste et dur, on se livrait. Les échanges étaient vrais, sincères, et le fait d'écrire des longues lignes bien argumentées nous amenaient à souhaiter rencontrer ces nouveaux correspondants. De solides amitiés naissaient, sur ces fora. Nous ne savions pas à l'époque, que ces mines d'or allaient tarir.
Chacun y allait de son blog pour les plus classiques, de son "site perso" codé en html à la main, hébergé sur free, pour les plus fous. La compétition était terriblement dure, mais un seul maître mot : la qualité.
Les premiers réseaux sociaux Français nous amusaient. C'étaient en quelque sorte des "fora ++", avec options. De Parano à VIP, de Agora à Nos Conversations, je les ai tous essayés, avec plus ou moins d'affection. Très surveillés, les membres rivalisaient encore d'intellect, de qualité, celui qui postait un bon article, ou une bonne réponse, était tout auréolé de gloire.
MySpace servait de blog, avant que ses "murs" saturés de publicité ne le fasse s'écrouler.
Quand Facebook a ouvert au public, en 2007 en France, je m'y suis inscrite également. Par curiosité, comme je l'avais toujours fait.
Je n'avais pas aimé ce systéme de "mur" qui ne permettait pas réellement de converser, mais simplement d'exprimer une idée rapidement, sur laquelle chacun pouvait rebondir.
Je pensais que cette outil, comme twitter, allait servir à l'information en direct, aux journalistes, aux entreprises.
Puis tout le monde a commencé à prendre son petit dej en photo, et là, tout s'est accéléré.
Ne vous méprenez pas, j'adore Instagram et Pinterest, des réseaux à l'immédiateté pourtant encore plus brutale que Facebook, mais justement, plus "honnêtes".
Chacun s'est petit à petit enfermé sur son propre mur.
Chacun s'est mis à partager seulement son dernier selfie, son dernier pneu crevé, son dernier potin.
Les "goupes" facebook sont une vaste blague.
867 commentaires sur un post ? Personne le les lit.
Chacun ajoute son avis sans lire ceux d'au-dessus. Entre redondances et non-sens, parfois, quelques échanges. Souvent virulents et vulgaires, puisque les modérateurs ne sont plus là, et que chacun couine à la liberté d'expression dès que l'un d'entre eux se manifeste enfin.
Pollué par les immondes pages de "panneaux" égrenant des clichés infects sur "le coeur des filles" ou "l'amitié pure" que "seuls les vrais oseront partager", Facebook est devenu l'antithèse même du réseau, et l'antithèse même du social.
Et je contemple avec une profonde mélancolie un fil d'actualité trop rapidement renouvelé; 80% des informations seront mises à la poubelle de mon cerveau, et les vrais coups de coeur, les vrais coups de gueule, les vraies causes, elles, se fondent, se diluent dans des tonnes et des tonnes d'âneries désespérantes ou de faux débat stériles, de lol, de mdr, de fdp.
Rendez-moi mes beaux fora, où l'on s'engueulait jusqu'à deux heures du matin, mais en argumentant.
Rendez-moi mes beaux moment d'Internet, ceux où je riais, je pleurais, je vivais derrière mon écran.
Que nous est-il arrivé ?
Avons-nous à ce point perdu l'envie de découvrir de nouvelles choses ?
Paris Manga 2016 :)
Ce samedi, Cthulhu et moi-même étions à Paris Manga !
Comme toujours, un très beau moment plein de surprises.
Une mention spéciale au stand de comics vintage, très sympa :
Quelle classe, ce green ranger !
Les jeux vidéo et éditeurs étaient bien présents sur l'événement, comme tous les ans.
Bien que plus petit, car dans le Hall 2 de la porte de Versailles, j'ai trouvé ce salon très réussi.
Un peu trop bruyant, mais une belle ambiance, de beaux cosplays, un univers peut-être moins immense que la Japan Expo, et peut-être un peu moins "pro" que la ComicCon, mais un salon toujours aussi joyeux, toujours aussi riche, avec de beaux stands, une belle part offerte aux jeunes créateurs, ce qui donne au final une impression très ludique, plus familiale et plus fun que bien d'autres salons.
jeudi 3 novembre 2016
Concours de Novembre !
Si toi aussi, comme Jean-Kev, tu veux avoir la Hype,
pense à liker et partager la page Facebook de l'Encre de Cthulhu !
Tu gagneras peut-être ce super sac unique de créateur :)
Tirage au sort le 10 novembre !
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