About me

Tattoo artist, crafter, illustratrice.
Nolife, tree hugger, mais sympa quand même.

Les magnifiques cadres de ce sites sont généreusement offerts par https://tigers-stock.deviantart.com/

jeudi 14 juillet 2016

Une petite histoire triste.

Aujourd'hui, 14 Juillet.

Je suis au boulot et je prépare le shop à accueillir les clients.

J'entends un drôle de bruit, comme si quelqu'un frappait à la porte en verre.
C'est une corneille. Oui oui, une corneille qui frappe à la porte !
Surprise, amusée, je vais ouvrir et lui propose un morceau de pepito.



Le petit corbeau accepte, en claquant du bec.
Puis, il entre tout bonnement dans la boutique !

Il se balade, picore la table en métal, inspecte les meubles.
Il claque du bec, et n'a visiblement pas du tout peur de moi. Il semble se sentir chez lui dans ma petite échoppe...

Je commence à hésiter. Que faire de cet amical volatile ?
J'ai tenté de le mettre dehors, mais il reste sur le trottoir, errant près de la vitrine. Je commence à me dire qu'il est fatigué, ou blessé. J'enfile alors de gros gants de vaisselle pour me saisir de la bête.

Il croasse, mais ne cherche pas à attaquer. Je le mets dans un carton aéré, et le planque bien au calme dans le bureau, en attendant une âme charitable qui pourra l'emmener à la clinique vétérinaire.



Cette rencontre improbable m'avait mis du baume au coeur, en ce mois de Juillet si compliqué à gérer.

Malheureusement, mon petit corbeau semblait avoir choisi de me solliciter non pour de l'aide mais pour trouver un coin tranquille ou mourir.

Bêtement impuissante devant les voies implacables de la Nature, je suis triste comme une enfant.
Tant pis, qu'on se moque de moi, je n'ai pas à rougir de verser une larme sur la disparition d'un si sympathique animal.

Au moins, quelqu'un aura pleuré pour lui. What a stupid world.

dimanche 10 juillet 2016

Japan Expo 2016, week-end ensoleillé.

Ce jeudi, j'ai assisté à la Japan Expo 2016 au Parc des Expos de Villepinte.
Facile d'accès par le RER ou la voiture, la Japex (ou Japan) rassemble jusqu'à 250000 personnes à chaque édition. Un truc de fou !

Et d'ailleurs, c'est un peu le problème. J'y vais jeudi, premier jour. L'expo ouvre à 9h. Je suis sur le parking à 8h50. Des dizaines de personnes marchent déjà vers l'expo. Je m'arrête à l'arrêt de la navette gratuite.

Aucune indication ne permet au public de savoir comment accéder au festival à pied, la plupart des gens font donc le tour du parc expo au hasard, par peur de ne pas avoir de place dans les navettes. Un beau bazar, mais les gens sont enthousiastes.

La navette s'arrête proche d'un hall. Devant le hangar, un panneau : "Plus que 300 m avant le festival ! " Je suis déjà venue, je souris un peu jaune car je sais ce qui m'attend.

Un premier hall avec des barrières aménagées en zigzag de manière à ce que la file d'attente soit la plus longue possible. On marche assez vite, très rapidement serrés contre les dizaines, les centaines de gens qui arrivent.



Premier choc : le premier (et unique) contrôle de sécurité s'effectue A LA FIN de ce premier hangar. Une vaste blague, quand on voit le nombre de personnes rassemblées à cet endroit !

On sort du premier hangar, j'en entends se réjouir... ils ont tort ! Car ... nous entrons dans un second hangar, aménagé de la même façon.




En tout, malgré ma prévente, il me faudra deux heures et vingt minutes pour enfin arriver dans l'expo.

Loin de moi l'idée d'assassiner les organisateurs de ce festival que je sais être immense, mais je constate simplement l'inconfort énorme de cette attente.

On entre fatigué, c'est quand même dommage. Il fait très chaud, le hall est bruyant. Normal.
Je me balade tranquillement, mon Cthulhu en peluche à la main.

Je croise des Furries, des geishas, des Link (très en vogue cette année), des Luffy. Moins de Naruto que les années précédentes, ce qui ne me déplaît pas, mais c'est tout à fait personnel.


Je trouve cette édition plus aérée, plus agréable que les précédentes auxquelles j'avais assisté.
Le village "Jeunes artistes" est agréable, bien agencé.
Moi qui me souvenais d'un village "amateur" mis au rebut dans un coin, j'apprécie.
Les jeunes créateurs sont aussi très bien mis en valeur.



Jardin Japonais à thème Hello Kiity


L'espace "Culture Japonaise" me semble plus grand, avec les cours de Go, de Kendo... Les animations sont plus intéressantes.





Le jeu vidéo est moins mis en avant, le manga plus présent. Certes, on est jeudi, c'est le premier jour, mais je trouve cette année plus intéressante, plus posée, moins commerciale.

J'ai vu de beaux cosplays, des artistes sympa et disponibles, de beaux stands.




Une belle édition de la Japan au cours de laquelle j'ai pu rencontrer une de mes idoles de toujours :
Domo-kun ! :D



Je ne regrette plus trop mes deux heures de queue, même si je rêve de trouver une technique secrète pour ne pas les subir l'année prochaine !





Le char a trop chaud...
Un week-end brûlant s'annonce...
Peu friande de football, je propose à l'Homme d'aller au cinéma ce soir. Nous partons donc en balade dans Paris.
Un peu d'appréhension quand j'enfile un short. Je n'aime pas me montrer, et plus je suis tatouée, plus je suis pudique. La peur des regards lourds, qui détaillent chaque centimètre de peau.

L'impression d'être énorme depuis mes problèmes de thyroïde qui m'ont fait prendre 15 kilos. J'ai réussi à en perdre 4, maigre victoire. J'alterne les phases de résolution, pleine d'énergie, sportive et mangeant sain, et les phases de renoncement total. D'ailleurs, le pire est de constater le peu de différence entre ces phases sur la balance.
Suis-je condamnée à garder ces kilos ?
C'est en été, quand les corps se découvrent, que j'en suis le plus malheureuse.
Mais aujourd'hui, allez savoir pourquoi, je me trouve pas si mal dans mon vieux short.


Ceux qui imagine qu'on fait des tatouages pour les montrer ont tort de généraliser. C'est peut-être le cas de certains, et c'est leur droit, mais ce n'est pas le mien.
Moi je me tatoue parce que c'est beau, parce que ça me fait me sentir bien, plus belle, plus moi. Mais je n'ai pas envie de montrer mes tatouages, ils sont à moi, je n'ai pas envie qu'on me pose des questions dessus, alors je les cache.
Aujourd'hui, il fait 35°, alors tant pis. Je vais me montrer. Je vais me montrer malgré mes 10 kilos de trop, ma cellulite et ma blancheur de cul.

Balade au Jardin des Plantes, puis à Jussieu, puis au Châtelet.
Un Chai à l'Imprévu. Cannelle, épices, bonheur.


Lego Store, où je prends des photos.
Une dame me complimente sur mes tatouages. Ca fait toujours plaisir, alors je la remercie.

Un vendeur me complimente sur mon chapeau. Ah ben ça ça change. Je remercie aussi.

La fameuse Canopée des Halles n'est pas très belle, au final.
Le sol grisâtre est affreux, les montures beigeasse sont inintéressantes. Les volumes sont agréables, mais les matériaux sont laids et déjà très sales... qu'est-ce que cela va donner dans quelques années, on se le demande ?



On termine en beauté par un très beau film, "The Witch". Je le chroniquerai très prochainement.

Il fait beau, et ce dimanche sucré et détendu m'a fait énormément de bien.
C'est pour des moments comme celui-là qu'on vit.

vendredi 1 juillet 2016

Embrace your body, documentaire éclairé.



Embrace est un documentaire réalisé par Taryn Brumfit.

Vous trouverez surtout des articles en anglais, des bandes-annonces non sous-titrées.
Vous pouvez lire un résumé en français sur MadmoiZelle.

Lancé sur Kickstarter, le documentaire a bel été bien été "fundé" et sortira sur les écrans US en août 2016.

Il commence par ce terrible constat :
97% des femmes détestent leur corps.

Les femmes interrogées sur leur corps n'ont que ces mots à la bouche :
"laid" "gros" "gras" "imparfait" "mou" "inintéressant" "à jeter"...

Comment apprendre à nos enfants à s'aimer et à se respecter, si nous-même en sommes incapables?

Ce documentaire retrace le chemin de femmes à la reconquête de leur corps.
Sportive, body-buildeuse "parfaite", mais détestant malgré tout son corps, Taryn a tout lâché pour redevenir une femme qui s'aime. Sa photo-choc "avant/après" est très rapidement devenue virale et a fait le tour du monde, les gens étant profondément chamboulés par l'idée qu'une femme puisse s'aimer mieux dans un corps "différent"de celui d'un mannequin.

Un documentaire positif, qui s'annonce comme un changement.
Jamais vindicatif ou haineux, les trailers proposés ne parlent pas de la société de consommation, ne cherchent pas de coupables, n'accusent pas.
Ils cherchent une analyse juste et des façons de sortir d'un état de fait malsain.

A suivre, à découvrir.

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