About me

Tattoo artist, crafter, illustratrice.
Nolife, tree hugger, mais sympa quand même.

Les magnifiques cadres de ce sites sont généreusement offerts par https://tigers-stock.deviantart.com/

lundi 17 novembre 2014

Bien dans son assiette.

Je ne serai, je pense, jamais vegan.
J'ai été longtemps végétarienne, mais j'ai dû revenir à la viande et surtout au poisson pour quelques temps.
Je n'aime pas le mot "flexitarien", qui est méprisé par les autres, et que trop de gens considèrent comme "mou dans ses convictions, pas capable d'assumer, hypocrite"...

De plus, les vegan et végé n'ont pas toujours, aussi incroyable que cela soit, de conscience écologique. J'en connais, des vegan qui pour ne pas porter de cuir, préfèreront n'importe quelle matière synthétique hyper-polluante, fabriquée par des enfants Pakistanais, et qui pour la cause animale, n'ont pas peur de piétiner la Terre ... et l'Humain.

Idem pour la nourriture, car un vegan qui se régalera de produits venus de l'autre bout du globe et laissant une empreinte carbone déplorable, ou encore des produits alimentaires douteux (Végé n'a jamais voulu dire "bio"...), n'a pas forcément conscience de faire plus de mal que de bien. Ou parfois, même, s'en fout.

Cela me gêne. J'aimerais voir une conscience collective, une envie d'un monde meilleur, où les animaux et les hommes pourraient vivre en harmonie saine.

Je rêve, peut-être ?
A quand le "conscient-tarien", ou le "respect-tarien", qui sera celui qui consomme seulement des produits à l'origine sûre, se renseignant sur la chaîne de fabrication ?

Eclairé, respectueux du travail de l'homme autant que du sacrifice animal, le consicentarien pourrait être végétarien, ou vegan, ou peut-être même manger de la viande, s'il sait d'où elle vient, s'il a la preuve que l'animal ait été tout au long de sa vie, traité avec respect, ait eu un régime alimentaire sain, sans pesticides, hormones, antibiotiques à outrance, ait eu un espace de vie correct, bref, ait simplement et heureusement vécu.

Ce serait un mouvement plus libre, plus souple, mais tout autant impliqué dans le respect d'une Nature actuellement en détresse.

Orienté vers le "vrai" bio, les petits producteurs, les produits simples, le conscientarien n'achèterait sans doute que des produits bruts, locaux, dont il connaîtrait l'origine. cuisinerait chez lui des plats sains et équilibrés, Proche du régime paléo, il aurait tendance à toujours préférer les produits les plus simples, suivant le fameux précepte "Ne rien acheter qui contient plus de 5 ingrédients. Ne pas acheter si l'on ne peut définir l'un des ingrédients cités". Il s'intéresserait aux additifs chimiques, aux additifs cosmétiques, refuserait les tests sur animaux, trierait ses déchets, serait proche du commerce équitable, bref, s'informerait sur tous les fronts pour un quotidien plus propre, plus humain, et plus naturel.

Rêvant que chacun prenne conscience du monde qui l'entoure, inquiet d'un avenir commun et non égoïste, le conscientarien aurait également des idées politiques, et serait volontariste. L'immobilisme et l'ignorance lui seraient intolérables, et il souhaiterait avant tout informer, plutôt que militer agressivement.

Je rêve, moi ? Et pourtant, c'est si simple.
C'est bien plus simple que de changer radicalement son régime.

Tout le monde peut être ce conscientarien. Il suffit d'avoir envie d'être acteur et non spectateur de ce monde si complexe et si dur, et de vouloir l'améliorer, chacun à son échelle;

Tout le monde peut sortir la tête de l'ignorance, et prendre quelques instants pour s'informer.
Faire ses courses, c'est agir.

Ne l'oublions pas : le consommateur a le pouvoir. S'il s'en servait, un peu, pour le bien commun ?


lundi 4 août 2014

Entreprenez, qu'ils disaient.

"Mais pourquoi tu montes pas ta boîte?" est un truc que j'ai entendu pendant des années.

Des années, des années pendant lesquelles je me disais qu'un jour, pourquoi pas, peut-être.
Puis après en avoir eu marre des patrons qui ne me déclaraient pas, et autres galères du genre, quand des proches ont fini par me proposer une création d'entreprise, j'ai dit"Banco".

Ca tombait bien, je venais de quitter un job pourri, grâce (ou à cause...) à une inspection du travail tombant sur le coin du shop où je bossais, mais ceci est un autre sujet.

Bref, on monte une boîte, comme dirait l'autre.

Attention hein, faut faire les choses bien. Comme on est des newbs, on recrute un juriste et une comptable, hein, et puis on s'inscrit aux formations de la Chambre de Commerce, histoire de pouvoir causer fiscalité sans se croire en vacances au Mékong.

Du coup, tout prêts tout beaux comme des camions, nous avons enfilé des chemises (si si) et nous sommes partis démarcher.


Nous avons consulté sept banques.

La première nous a dit « Ha mais nous, le tatouage, on n'y connaît rien, alors du coup ça va être compliqué ». Comprenez « Non ».

La deuxième nous a dit « Vous voulez 40 000 euros ? Pas de problème, apportez-nous 20 000 et on vous donne le reste. »

La troisième nous a fait refaire nos papiers d'identité en nous jurant qu'il était impossible d'obtenir quoi que ce soit avec une carte périmée depuis fin 2013. Tout ça pour dire ensuite :
"Ha ben en fait on s'était pas renseignés mais comme c'est valable 15 ans et plus 10, en fait elle était valable votre carte ».
Une telle incompétence et une telle perte de temps gratuite nous a dissuadés de continuer les négociations dans cette agence.

Pendant ce temps-là, bien sûr, la quatrième et la cinquième banque avaient eu le temps de nous refuser. La sixième ayant enchaîné peu après, nous sommes allés au rendez-vous avec la septième le cœur un peu gros, mais encore pleins de motivation, de courage, nous avons orné nos jolis visages de nos plus beaux sourires, et business-plan en main, nous avons rencontré notre conseiller.

Souriant, sympathique, celui-ci s'est montré intéressé. Joie !
Malgré notre petit apport, il trouvait le dossier solide, et nous parlait des prêts d'aide à la création d'entreprise, tels BPI France. Nous avions trouvé la perle rare.

Nous avons ouvert le compte de l'entreprise, déposé le capital, et attaqué le marché immobilier.
Nous avions un joli papier d'attestation de projet de prêt.

Ca ? C'était en avril.

Comme vous l'avez vu sur le blog du shop, notre premier espoir, à savoir les bailleurs sociaux de la ville de Paris, s'est très vite frotté à la dure réalité d'un marché hermétique.
Nous avons perdu un temps précieux en promesses vaines. Notre premier coup de cœur nous a coûté trois mois de paperasses et d'attentes pour un « non » arbitraire.

Inquiets du temps qui passait, mais voulant être réactifs, nous nous sommes très rapidement tournés vers d'autres solutions.

Les bailleurs privés sont plus chers, mais en cherchant bien...
Plusieurs locaux ont fait fondre notre cœur tout en nous promettant un avenir chantant (avec oiseaux et papillons).

Un des bailleurs a aimé notre dossier. Il trouvait le projet sérieux et convaincant, et nous a proposé un bail de façon extrêmement rapide et efficace. Nous l'aimons d'amour et des fleurs de cerisiers parsèment notre chemin.

Et alors, on y est, non ?

Ben non. Parce que là, fin juillet, alors que notre compte est ouvert depuis début mai, que notre belle promesse de prêt est là depuis trois mois, les fonds n'ont toujours pas été débloqués.
Notre conseiller bancaire nous a alors annoncé le changement de direction de son agence, et donc le blocage de tous les dossiers en attente, car la nouvelle direction souhaitait tout réexaminer.

Bah, quelle importance, puisque nous avons enfin ce projet de bail.

Nous devions le signer ce 1er août 2014.
La veille, 11h30, notre conseiller appelle.

« Heu oui... heu c'était pour vous dire que heu... le nouveau directeur vous refuse le prêt »
« Pardon ? Et pour quelle raison, on peut savoir ? »
« Il ne souhaite pas investir dans « ce genre » d'entreprise, et il trouve que vos association est peu fiable » (Vous noterez le mépris dans la dénomination)
« Comment ça « notre association » ? C'est parce qu'on est des femmes c'est ça ? »
«  Heuuu... vous savez ça ne reflète que son opinion pas la mienne...  »
« Le prévisionnel était bon pour votre ancienne directrice, donc ce n'est pas une question de fiabilité financière. Donc, c'est personnel. Non ? »
« Ben heu... moi c'est pas ce que je pense mais... »

(Précision : cette conversation a été résumée, mais en aucun cas déformée ni caricaturée. Ces mots ont bien été prononcés).

Un gouffre s'ouvre sous nos pieds.

Nous nous sommes rués sur nos téléphones. Amis, famille, banquiers personnels, nous avons ameuté tous ceux susceptibles de nous aider.

Evidemment, nous n'avons pas signé notre bail.

Nous avons par contre trouvé, dans la précipitation, une autre agence de la même filiale, qui semble un peu gênée des agissements de leurs collègues et qui semblent prêts à nous aider.
Mais là encore, on nous demande plus de cash.

Pour obtenir 40 000, il nous faut bien 20 000.
En gros, six mois de perdus pour entendre la même chose.

J'en vois qui rigolent, au fond là-bas. Vous savez quoi ? Je les emmerde.
On ne lâche rien, et on continue coûte que coûte.

Par contre, on a comme un goût amer dans la bouche.
Un goût d'ironie aussi, quand après ça, les médias nous parlent de l'immobilisme français, et du fait que les gens ne veulent pas entreprendre.

Qu'ils rôtissent en Enfer.

ATTENTION : Je tiens à préciser que ce coup de gueule est PERSONNEL.
Les faits sont réels, mais mon ressenti est exprimé à titre individuel.
Je n'engage que moi dans tout ceci, et cela ne reflète pas forcément l'opinion de l'entreprise ni de mes collègues. Sachons ne pas tout mélanger.





lundi 16 juin 2014

Provins 2014, petits changements et grandes déceptions.


Fidèle aux fêtes médiévales de Provins depuis de nombreuses années, j'y ai comme à l'accoutumée assisté ce week-end, en emmenant des amis.


Je remets une photo de 2011, vu que le château n'a pas changé ;)


Tout d'abord, je tiens à préciser que si Provins et ses fêtes sont si chères à mon coeur, c'est pour l'ouverture d'esprit de ces médiévales si particulières.
Les costumes fantastiques sont acceptés, et ainsi on peut côtoyer avec le même plaisir des reconstitutions réalistes de costumes d'époques, des faunes, des elfes, des orcs, des maquillages superbes... et les déguisements. Oui, car contrairement à certaines fêtes bien élitistes, à Provins, on ne vous regardera pas de travers si votre costume est fait de synthétique, de "fausse" cotte de maille, ou si votre petite dernière est habillée en robe Disney.

C'est ce que j'aime à Provins, cette convivialité, cette sympathie.

J'aime voir les gens déguiser leur chien pour l'occasion, j'aime voir ces idées créatives faites de trois bout de tissu se mélanger aux puristes aux vêtements de lin et maille faite main, et aux maquillés façon cinéma.

Enfin... c'est ce que j'avais aimé, depuis tant d'années, et que j'avais vanté à mes amis.

Cette année, donc, nous étions 5.
Deux d'entre nous avaient revêtu les costumes "traditionnels" qu'on trouve facilement en boutiques médiévales : robe et tunique de coton et lin, brodés, façon classique.
Disons la courtisane et le nobliau.



Une de mes amies m'avait emprunté une robe façon elfe, en velours blanc (d'assez piètre qualité, je tiens à le préciser, on table sur du déguisement pas vraiment luxueux).
Elle portait également un bonnet à oreilles de lutin créé par l'Atelier du Grimeur, toujours présent à Provins.
La magicienne de la guilde, quoi.



L'un de nous portait une chemise de coton (la seule pièce non cousue main de son ensemble), un diadème en cuir, un kilt, et des chaussures, ceinturons et sacs en cuir faits par ses soins.
Le celte. J'aurais adoré vous mettre une photo, mais il souhaite garder l'anonymat ;)


Pour ma part, je portais une robe en peau, des sandales en cuir, et ma cape à capuche (pour la 6e année consécutive, elle est pratique, cette cape), et j'étais maquillée de runes.
Disons que le look oscillait entre le voyageur barbare et la sorcière des bois.
Voici mon look :



Pourquoi vous détailler tout cela ?
Hé bien parce que quand nous sommes arrivés, tout joyeux, à destinations, nous avons été accueillis de façon glaciale au guichet d'entrée.
La réceptionniste nous a détaillés de la tête au pieds et a déclaré :
- "Bon... Je ne devrais même pas vous faire le tarif réduit, car là franchement, les costumes, ce n'est pas acceptable... Il y a des règles vous savez !!"

Etonnés, nous lui avons demandé si les costumes fantasy étaient refusés, et elle n'a pas vraiment su nous répondre, simplement nous dire que, à part nos deux nobliaux, nous n'étions "pas en médiéval", "pas corrects", et qu'elle ne devrait pas "laisser passer des choses comme ça" (avec regard appuyé sur ma tronche).
Je me suis demandée si c'étaient mes piercings et tatouages qui desservaient tout le groupe.
Je me suis aussi demandée pourquoi la fantasy n'avait plus sa place ici.

Cet accueil nous a passablement refroidis... Quelle façon de commencer la journée.

D'autant que les déguisements cheap comme ceux de notre magicienne sont en vente à l'intérieur même du festival !! Donc si on en achète un sur place, l'année suivante, ça ne sera pas accepté ? Sympa ! Quant à nos costumes faits mains, sur lesquels nous avons longuement travaillé... La recherche de coiffure, de maquillage... Ce n'est pas suffisant ? Il vaut mieux acheter une robe 200 euros et la passer par dessus son jean, rentrant avec un sac à dos Adidas, c'est médiéval, ça ?

A mon retour, j'ai regardé sur le site, et il est écrit :



Ah bon. Ben pourtant, on avait haut, bas, chaussures et coiffes.
Mais on ne méritait pas de rentrer.

Peut-être sommes-nous simplement "mal tombés", sur une personne souhaitant faire un excès de zèle. A vrai dire peu importe. Quand on arrive, poli et souriant, dans un endroit plein de bonne humeur et de magie, pour y faire des emplettes, c'est la dernière façon dont on souhaite être accueilli.


Autre étonnement : un énorme panneau "Animaux interdits" à chaque guérite.
Je demande poliment si c'est nouveau.
La réceptionniste me répond "Oui, c'est interdit aux chiens... Enfin, ça dépend des chiens bien sûr !!"

Ha bon, ça dépend ? De quoi ? De leur tête? Cela explique pourquoi toute la journée, nous avons croisé des caniches, des cockers, des labradors, mais plus les dogues de Bordeaux ni les Irish Wolfhounds que j'aimais tant admirer les autres années.

Pour quelle raison cela a-t-il changé ? On refuse de me répondre.

J'aurais pu accepter une interdiction totale, pour des raisons d'hygiène par exemple.
Mais qu'on me dise sans ciller que "ça dépend des races de chien", ça me laisse sur le cul.
Une fête médiévale, ça doit comporter son lot de dogues et de chiens-loups, certainement plus en tout cas que de carlins et de cockers anglais...
Je suis écoeurée pour les propriétaires d'animaux, qui se réjouissent d'emmener leur compagnon dans ce genre de fête, et je trouvais qu'ils participaient grandement à l'ambiance.
Quant à l'argument "dangerosité", je ne peux l'accepter si l'on laisse entrer les labradors, chiens de souvent + de 50 kg !! Ne soyons pas hypocrites...

Je pense également à tous les gens qui n'ont pas pensé à consulter le site internet, et qui sont venus comme tous les ans, avec leur chien. Les a-t-on simplement refoulés à l'entrée ?


Bref, autant vous dire que l'arrivée a calmé nos ardeurs. Souhaitant malgré tout passer un bon moment et nous amuser, nous avons foncé dans la ville, histoire de nous balader dans une ambiance festive et de nous remonter le moral.

En toute bonne foi, nous avons observé de gros changements par rapport à l'année dernière.
Beaucoup plus de groupes de touristes, moins de gens déguisés. Moins de fantasy, moins de faunes. Pas de Drows cette année...
Hasard ? Peut-être, tout simplement.
Nous n'avons pas retrouvé nos artisans préférés.
Nous avons croisé moins de chansons dans les rues, moins d'enfants, moins de familles avec qui discuter. Nous avons eu l'impression de gêner à plusieurs endroits.

En gros, cette année, l'ambiance n'a pas décollé.
Nous n'avons pas détesté la journée, car Provins est une ville magnifique, et de nombreuses échoppes sont vraiment sympathiques. Mais une impression vague de glisser chaque année un peu plus d'un événement familial et chaleureux à une superproduction aseptisée et organisée en fonction des groupes de touristes étrangers.
Dommage.

Nous serons encore là l'année prochaine. Mais du coup, moi qui pense pendant des mois à mon costume, je n'ai plus la même envie. C'est bien triste.

Si ce petit coup de gueule est lu par des habitués, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
A votre avis à vous, comment évolue ce festival ?



lundi 5 mai 2014

Geek & girly




Les années passent, les souvenirs restent.
Qui se souvient de tous ces p'tits gus ? :)



vendredi 2 mai 2014

J'ai testé pour vous : la manif du 1er mai.


La manif du 1er mai, c'est quoi au juste ?

Au delà de la fameuse "fête du travail", peu de gens savent que le 1er mai est la journée internationale des travailleurs et que cela se fête dans de très nombreux pays... ni même que les origines sont (hé oui) américaines, grâce à la grève générale des ouvriers, en 1886... qui inspira ensuite bien des mouvements.

Du coup, aujourd'hui, le 1er mai est encore la fête des travailleurs et des revendications syndicales.

Pour ma part, je ne suis pas syndiquée, et je connais peu de gens qui le sont. D'ailleurs, j'entends souvent "Les syndicats ça sert à rien".
Je vous invite à vous poser la question : que savez-vous vraiment des syndicats ?
Dans votre entreprise, qui est le délégué syndical ? En avez-vous un ? Que fait-il au juste ?

En général, la réponse est "heu...."

Du coup j'ai envie de dire : avant de reprendre en coeur les affirmations entendues partout comme des moutons ("les fonctionnaires, tous des fainéants" "les grèves, ça sert à rien" et autres), réfléchissez à ce que vous savez VRAIMENT du sujet, et ce que vous proposeriez à la place.

Fin de parenthèse.

Du coup, cette manif sert à quoi ?

Elle sert à offrir une représentativité à tous les syndicats, mais aussi à beaucoup d'associations sur les droits du travail, l'égalité...
C'est une manifestation POUR , bien plus qu'une manifestation CONTRE.
C'est ce qui la rend intéressante à mes yeux.
On est pas là pour gueuler, on est là pour promulguer, ça donne déjà plus envie.

Mais pourquoi faire ?

Pour signifier au pouvoir en place, quel qu'il soit, que les représentants des travailleurs sont bien là.
Bien sûr, chacun y va de ses revendications.
Le but est de faire une manifestation unie et forte.

Mais vous avez que ça à foutre ?

Non. Le premier mai est férié, tous les gens qui sont là pour manifester pour VOTRE cul le font de façon bénévole. Si vous ne comprenez pas cela, nous n'avons plus rien à nous dire et je vous déconseille de lire la suite, et mon blog en général :p
 ...

Bon ben raconte-nous, wesh !

C'est parti !

Bon, déjà, moi, je suis indépendante et pas syndiquée. C'est donc par curiosité, pour ne pas mourir bête et pour le plaisir de filer un coup de main à des amis, que j'ai participé à la manifestation avec l'équipe CGT Ferc. C'est la fédération CGT de l'éducation, la recherche et la culture.

Les profs, c'est tous des fainéants !

Vous, je vous ai dit de partir !!!
La FERC regroupe les enseignants, mais aussi tout le personnel de l'éducation (éducateurs en centre, en foyer de travailleurs...), et tout ceux que cela concerne (CROUS, restauration, logement...), ainsi que le personnel de la recherche et de la culture, à tous niveaux.  Voilà pour la présentation rapide.

Quand on m'a dit "Bon ben la manif est à 15h" je me suis dit "tranquille si si la famille, on va glander un peu". Après, ils ont ajouté "Du coup faut être à la cégèt à 9h30" j'ai compris qu'on allait moins glander que ce que je pensais. Damn. (La cégèt c'est la CGT des intimes, m'voyez)

Du coup, on se réveille (greuh) péniblement, et là commencent les interrogations existentielles de meuf, que je suis.

On met quoi pour une manif ?

Là bien sûr, les habitués hurlent de rire.
Ben OUI BAH DESOLEE, c'est pas EVIDENT pour tout le monde, surtout quand Météo France clame à l'averse orageuse dans ta face, bitch.
Je n'avais RIEN à l'étanchéité correcte (tiens, faudra que je pallie à cette faille garderobesque... hin hin) du coup j'ai ressorti ma veste de moto. (En plus, un peu parano, je me suis dit que les protections au coudes pourraient servir.)
On me promet-jure-crache que le casque ne sera pas nécessaire. J'ai un peu peur des bastons, des CRS et de tout ce que nous promet TF1. On me juuuuure que franchement c'est cool. Je doute.

A peine un malheureux café avalé, on file à la cégèt.
Le bâtiment, c'est l'immense truc assez laid porte de Montreuil.

Crédit photo CGT

C'est GIGANTESQUE et assez impressionnant.
Ca me rappelle Brest, vu que c'est carré et agressif.

On arrive au 3e étage. Les murs sont recouverts de moquette marron, c'est bien moche, on dirait un vieux commissariat ou un hôpital, y'a des affiches de campagne partout sur les murs. Droits des femmes, droits des enfants, droits des LGBT, égalité... des sujets qui me plaisent. Dans les bureaux, des archives aux dates délirantes (Machin 1947-1960... j'en reste baba), des papiers, des affiches encore, des photos de famille, des plantes vertes. C'est marrant, ça fait bonne ambiance, on se croirait dans une comédie des années 70.



L'ambiance est très détendue, je dirais familiale. Les gens rigolent, blaguent, on ne se presse pas.
Au final, nous ne sommes que 6 pour préparer cette manifestation. Je suis un peu surprise...
6 personnes pour toute une antenne ? Pour la plus grande manif de l'année ? Je me dis que le bénévolat, c'est une sacrée arnaque quand même...



On prépare des sandwiches et des bouteilles de mojito (ultra-light, d'ailleurs, et tant mieux vu le litrage qu'on boit quand on défile... j'y reviendrai).

Il y a un camion qui nous attend en bas.
On charge plein de matos dans des caddies (le ballon, les chasubles de sécurité, les ponchos, les stickers, la sono, un groupe électrogène...)
Mine de rien ça prend du temps, et on démarre vers 13 heures.

Arrivée place de la Bastille 13h30. La manif est censée partir à 15 heures, il faut préparer.


On sort tout le matériel. On pose les panneaux aimantés sur le camion, tout autour.
Le ballon est gonflé, et on le sangle sur les rétros et les portes du camion. Un sacré travail d'équipe, évidemment sous la pluie (je bénis ma veste déperlante de tout mon amour).

Des gens viennent nous demander si on vend des ponchos de pluie. Certains râlent : on avait dit qu'on devrait en vendre !! Mais nous, on n'en a pas.

On donne des stickers, histoire de.






Qu'il est beau, le ballon !!
Je suis contente d'avoir aidé à monter ça (oui, comme une gosse. Ce truc est énorme.)


On branche la sono, qui ne marche pas vraiment, puis qui remarche, on la débranche, la rebranche...
Pour moi qui ait déjà travaillé en asso, je retrouve l'ambiance joyeuse et bordélique du "mais qui c'est qui a tout déréglé, bordel, la dernière fois ça marchait". 

Tout autour, plein d'autres camions, les militants commencent à arriver en nombre.


Une jolie photo façon 1900 pour la manif :p

Tout le monde est un peu tassé, les sonos sont à fond, c'est assez désagréable. On attend que le cortège démarre.
Certains camions sont énormes et peints aux couleurs de leur syndic ou de leur fédé. Certains ont carrément un bar derrière, avec la licence 4. Pas mal de gens boivent. Ca sent les frites. Il y a des enfants, des poussettes, des étudiants, des infirmières, ça fait très fête de village.
Le camion devant nous passe du Trust à fond. On chante "Antisocial" et "L'Internationale".

Une file de CRS passe, casqués, bouclier en avant, flashball à la main. Je flippe un peu. On me dit "T'en fais pas, c'est leur boulot".

Un militant PCF vient me taxer un mojito en me disant qu'on est du même bord, Camarade. Je rigole et je le sers. Un cheminot vient me dire que je serais jolie sans mes piercings. Ca faisait longtemps, tiens...

A la Bastiiiilleuuuuuuhhh 


Le cortège se prépare à démarrer. C'est le seul moment vraiment pénible : on doit faire en sorte que les camions passent les uns après les autres, donc rouler tout doucement en écartant les gens qui restent plantés comme des nouilles sur la route.

Le service sécurité, avec les gilets fluo.


Du coup,  moi aussi j'écope d'un gilet "sécu" et je me tiens à côté de la camionnette en braillant "Attention sivouplé messieurs-dames le CAMIOOOOOOON" 
Au bout de 5 minutes, j'en suis à "Attention m'sieur-dames CAMION allez on s'pousse ce serait dommage de s'faire écraser un 1er mai". Certains, on est obligé de les toucher, de les pousser doucement, sinon ils ne bougent pas. C'est un peu flippant, je n'aime pas ce genre de contact, mais la plupart des gens réagissent bien. Certains râlent. Je me demandent ce qu'ils font dans une manif, du coup. 

Des touristes et des nanas hyper-branchées nous prennent en photo ("Comme c'est pittoresque"). On leur fait coucou comme la Reine d'Angleterre.

Derrière nous, s'est raccroché le cortège des travailleurs Sans-Papiers. Ils ont plein de tam-tams et d'instruments TRES bruyants. Dans le public, certains râlent. Je me demandent ce qu'ils font dans une manif, du coup.  
Nous, on est contents, vu que la sono est retombée en panne.
Il y a pas mal de journalistes un peu partout. On fait coucou aux caméras qu'on croise.


 Les travailleurs sans-papiers


Une copine nous a rejoints. On a trouvés des vuvuzelas et des sifflets.
Sans abandonner mon poste "sur-le-bord-du-camion-pour-que-rien-ne-se-pète-la-fiole", je trompette gaiement (j'ai retrouvé mes 5 ans).
On rigole, on crie "Solidarité avec la Cégétééééé"' comme dans le sketch des Inconnus,
on boit du mojito. 

Les CRS sont tous décasqués. Ils sont placés devant les banques (et seulement devant les banques d'ailleurs... ), et nous regardent passer tranquillement. Certains nous tournent le dos : on sent qu'on n'est vraiment pas dans une manif "tendue".





Il y a des militants de tout. Trans en colère. Féministes. Régionaux. CNT. Parti de gauche.... Je vois Arlette Laguiller au milieu d'un groupe. Je vois Olivier Besancenot. 

Un groupe de féministes chante "Qui gagne moins qu'un travailleur ? UNE TRAVAILLEUSE !!" Je chante avec elles. Plein de gens distribuent des tracts, je prends de tout, je les lirai à la maison.

Le cortège est lent, très lent. Soyons honnêtes : ce n'est pas rock'n'roll. On avance doucement, on fait attention aux enfants et aux gens qui traversent comme des nouilles, en gros, c'est vraiment pas un boulot de dingue.

Pas mal d'assos vendent des badges et des fanzines sur le côté. Je revois mon militant PCF, on se check, c'est marrant.

Il flotte, il dé-flotte, il re-flotte.
Jamais je n'ai autant aimé cette veste de moto.
Une journée entière sous la pluie en Tucano, je suis au sec. En voilà qui ne volent pas leur pub :p



Ca avance tellement lentement que quand je regarde ma montre, il est 17h30. On est Boulevard Saint-Antoine. On arrive à Nation à 18h... 3 heures de manif avec l'impression de n'avoir rien fait.

Je me précipite sur le premier rade venu pour faire pipi (petite vessie power!!) et boire un café.
Les militants démontent le ballon, les panneaux. C'est plié en 20 minutes.

Vintage la manif :p

On rentre à Montreuil pour vider le camion et ranger tout.
On boit un dernier verre en salle de réunion, ça cause un peu organisation, pas du tout politique, à ma grande surprise. Moi et ma pote, on est chaudement remerciées de notre coup de main bénévole.
On finit le mojito.

On rentre à 21 heures, un peu cassés mine de rien. Une grosse journée pour peu de choses ?
Possible, mais quand même, se dire qu'on a aidé.
Je suis contente d'avoir milité pour une cause qui me tient à coeur.

Mon seul regret ? Je n'ai pas vu le Petit Journal de Canal + :D
Au final, j'ai passé une bonne journée, avec des gens sympathiques et motivés.
Je suis impressionnée par leur engagement envers des gens qui en général n'en ont rien à foutre.
Nos délégués syndicaux, ce sont un peu nos assistantes sociales...

Je n'ai pas eu vent du moindre problème. Là aussi on voit que les médias aiment faire peur aux gens, et dramatisent souvent les incidents.

D'ailleurs, ce matin, je lis les infos et je ris : 
Pour eux, c'est la preuve que les syndicats sont pourris.
Personnellement, je pense que les trombes de flotte qu'il tombait y sont aussi pour quelque chose, non ?  Nooooooon.... 

Déjà bien plus intéressant et complet, mais complexifiant la chose inutilement non ?
C'est bien beau de parler des ressentiments entre la CFDT et la CGT, mais là, c'est la journée des militants. On aimerait qu'on parle de ce qu'ils FONT, pas de ceux que leurs supérieurs se mettent dans la gueule à la 1e occasion de passer à la télé !

Au final, je n'ai pas trouvé un article résumant simplement la manifestation dans son ensemble.
C'est à cela que je constate que la représentation d'un événement dépend bien trop des médias, et que trop de gens s'y fient sans jamais chercher à voir plus loin.

Moi, hier, j'ai vu des gens motivés, prêts à bouger, prêts à proposer des solutions.
J'ai vu une ambiance solidaire, des gens cool, pas de haine, pas de violence.
J'ai appris beaucoup de choses sur le syndicalisme, sur son utilité, sur sa réalité au quotidien, auprès des gens, pas à la télé ou dans des meetings politicards foireux.

Croyez-le ou non, j'en suis la première étonnée.
Et, oui, je pense que je reviendrai.














vendredi 11 avril 2014

Gagnez votre peluche Cthulhu !


Qui a envie de gagner la superbe peluche Cthulhu de ToyVault,
quasiment introuvable en France ?


Pour la gagner, c'est très simple :
Laissez-nous un petit commentaire sur notre page ulule en nous donnant
une estimation de la somme que nous atteindrons à la fin.6000 ? 10000 ? 666% ? A votre avis ? ;)

Attention, concours valable jusqu'à j-7 !

Le plus proche du "juste prix" gagnera cette peluche !
Bien sûr, elle s'ajoutera à ses lots si c'est un de nos contributeurs.
Ce concours est entièrement gratuit et ne vous oblige en aucun cas à participer aux dons Ulule.

Merci à tous et amusez-vous bien !





Facebook, la vie, la vraie.

Après avoir bien rigolé sur la mode des "relous de facebook", chaque blog ayant au moins pondu un article sur le sujet, après avoir adoré le post d'Obion , et après que la mode ait enfin atteint Topito...

Je vais, une fois n'est pas coutume, faire bêtement comme tout le monde et vous offrir un petit tour d'horizon de ce qui m'agace, m'amuse, bref, me truc, sur le réseau social inutile donc indispensable.

Valable au fémnin comme au masculin, ces personnages-là m'amusent, ou m'énervent, ou me gonflent carrément, au point de cliquer sur le joli bouton "Unfriend", parce que ça va bien, au bout d'un moment.

Dans l'ordre de craquage moral :



- L'abonné absent.
Bien sûr qu'on utilise Facebook comme on veut, quand on veut, et que vivre dessus c'est pas sain.
Mais quand on accepte un ami, et qu'il ne répond à aucun message, aucune proposition de petit apéro entre amis, et que quand on finit par le croiser 6 mois plus tard, il déclare "bah moi j'ai facebook mais j'y vais jamais", c'est un peu con. Surtout quand on l'a retrouvé grâce à ça, et qu'on a ni son mail, ni son téléphone. Du coup, on a un peu l'impression d'avoir à la fois retrouvé et perdu un ami.
Triste, non ?



- Le floodmaster / l'abonné à un site altermondialiste/ le redresseur de torts
Il est à fond. A fond, à fond, à base de 80 posts par jour. Que ce soit pour une pétition, de la politique gentillette, de la contestation, il est sûr qu'on nous cache des choses, mais LUI il les dénonce.
Dommage, car même si ses liens sont souvent intéressants, on n'oublie d'en lire la moitié, et à force de vouloir bien faire, il finit par écoeurer. On hésite à cacher ses publications.
A gérer en douceur, car souvent, on a quand même à apprendre de ses trop nombreux posts.

- Le canal crypté.
Spéciale dédicace à mes amis codeurs/fans de JDR/Musiciens/fans de n'importe quoi.
- "Sudo make me a sandwich" "It's a trap !!" "Go SSII < cos lol N+1 tarte aux pommes" "Rhââ ce tapping sur le sol dièse, putain"
Le canal crypté ne vit que pour UNE de ses passions et ne parle qu'en langage codé s'y rattachant. Qu'il facebooke en klingon, en javascript ou en double octave, il finit par agacer car on ne comprend pas 1% de ses phrases. Seuls les initiés ont le droit de partager des privates jokes avec lui, car il ne prendra pas le temps de les expliquer. Saoûlant.



- Le crypto-dépressif mystérieux.
- "Et voilà... je le savais..."
- "C'est fini, je n'en peux plus, j'arrête..."
- "Je craque... "
Ce personnage ne vit que pour vous faire partager son malheur.
Mais attention ! Si vous tentez d'en savoir plus, voire de le/la réconforter, vous vous verrez envoyer sur les roses : vous ne pouvez PAS comprendre. Il VEUT souffrir. Ou plutôt, il vous affirmera ne pas pouvoir faire autrement : j'ai noté une tendance chez ces sujets à estimer avoir un niveau largement au-dessus de la moyenne. Ils en profitent pour déverser leur mépris sur tous leurs proches, même les mieux intentionnés, aussitôt taxés de "moutons" "marionnettes" ou autres gentillesses, car seuls les "vrais" (les vrais quoi ?!) comme eux réalisent à quel point vivre est douloureux, ce monde pourri, la vie nulle, et à quel point le monde entier ne mérite que de souffrir mille morts, surtout ceux qui sont heureux, les insolents. Amen.
N'essayez rien, de toute façon vous n'êtes qu'un âne, vous ne pouvez pas lutter contre leur sacro-sainte douleur. Zappez.

Une déclinaison existe en "vengeur masqué" : 
- "Cette fois ça suffit, connard !!"
- "Très bien!! Puisque c'est comme ça..."
- "Toi là, tu t'es bien foutu de moi, mais tu vas voir !"
Tout comme le dépressif, toute question sur ces statuts énigmatiques de drama queen vous vaudront de vous faire envoyer péter. Au final on en vient à se demander si nos amis n'inventent pas des trucs juste pour se défouler sur les gentils qui voudraient les aider (en les traitant de vautours malsains). En tout cas, moi, j'ai renoncé.



- Le grossier personnage
Le grossier personnage, homme ou femme, est quelqu'un que vous avez croisé. En soirée chez des amis, dans un mariage, à une fête, peu importe. Cette personne vous a paru sympathique, vous vous êtes ajoutés mutuellement, tout va bien.
Et là, se révèle la nature du gougniafier/de la radasse. Un beau matin, vous recevez un message du genre "Hé au fait, toi qui t'y connais en... "
ARGH. Vous êtes le SAV/conseil client.
Que vous soyez photographe, informaticien, plombier, médecin ou cuisinier, votre grossier personnage estime que vous pouvez bien lui filer "quelques tuyaux", à savoir, être son coach personnel gratuit, car c'est la moindre des choses, non, puisque vous êtes potes. Il sera foutu de vous demander de faire 300km pour réparer sa bagnole gratuitement, et s'offusquera de votre refus. Les gens sont vraiment égoïstes de nos jours, ma bonne dame ! Fuyez en prétextant la peste noire.

- L'artiste et ses fans
Très proche dans son mental du crypto-dépressif, l'artiste et ses fans vous épuiseront à force de fatuité ampoulée.
- "Aujourd'hui, le ciel rosé m'inspire une chimère diaprée". 317 likes. 92 commentaires.
"C'est tellement bien dit Josiane !" "Tu écris de telles choses... je suis ému !" "Quelle plume !"
Que votre artisteux/se écrive, peigne ou dessine, ou qu'il instagramme ses spaghetti, il/elle est persuadé d'offrir au monde des merveilles d'or et de myrrhe dont personne ne se doit de se passer. Allez savoir pourquoi, tout son entourage en est également convaincu, et lui lèche allègrement tout ce qui dépasse, de jour, de nuit, sans fériés.

- Ceux qui n'ont pas compris que facebook n'est pas un téléphone/Les no-limit.
"Qui c'est qui peut venir chez moi dans une heure ? Mégateuf!"
Ca c'est le genre de statut gênant où vous avez envie de dire gentiment au pote en question que s'il avait demandé y'a une semaine vous auriez dit oui, mais là, en fait, non.
Il existe des déclinaisons bien pires, comme le couple qui s'engueule en public.
"Je n'en peux plus de vivre comme ça..." d'un côté "Très bien, ben CASSE-TOI" de l'autre.
Ils mettent tout le monde mal à l'aise, mais ça a l'air de très bien leur convenir.

Le pire du pire ? Ceux qui vivent sur facebook au point d'en oublier tout autre média.
" Au secours Maman a fait un malaise, qui a une voiture ?? VITE VITE !!" (authentique, je le jure).
Quand vous lisez cela en rentrant du boulot 5 heures plus tard, vous êtes partagé entre l'horreur et la honte de n'avoir rien vu, et la rage contre ce manque de logique pur : "Mais appelle les pompiers BORDEL DE MERDE".
Une grosse remise au point s'impose, ou un giclage définitif. Au choix.





- Le mec trop sur la brèche
Il explore ses limites, mais aussi celles de son entourage.
Après un petit lien bien senti sur un sujet polémique (Les Roms, au hasard), il enchaînera sur une tribune politique. Insidieusement, vous le verrez pêcher ses infos sur des sites de plus en plus tendancieux, se défendant toujours de n'avoir lu qu'un article 'parce qu'il était très bien écrit, c'est vrai, quoi, merde'.
Petit à petit, son facebook se transforme, et lui aussi.
Vous pouvez tenter d'ignorer que votre ami se transforme en militant de plus en plus facho.
Ou vous pouvez prendre des mesures.

En ce qui me concerne, j'ai annoncé la couleur : une remarque raciste qui a glissé, déjà ça m'énerve. A la deuxième la personne dégage. Idem pour tout ce qui est lien "bleu marine" et autre joyeuseté.

Triste ménage, mais nécessaire à mon bien-être mental.

- Le riche
Alors là c'est hyper mesquin... mais oui, ça énerve.
En général, ce n'est pas forcément le plus show-off de vos contacts, mais c'est celui qui vous fait le plus péter les plombs. Voyage à San Francisco, dernier IPad, voiture à la mode... tous les vendredis, il part en week-end, vous laissant remâcher avec haine combien vous aimeriez en faire autant. Il est de tous les salons, toutes les expos, fait les soldes dans vos boutiques préférées, il boit du bon café, du bon whisky, va à des concerts, et vous vous attendez la diffusion sur MTV.
Parfois, vous le haïssez.
Mais quand même, c'est un ami...


Et vous, qu'est-ce qui vous rend dingue sur facebook ?



PS : tous mes avatars "humeur" sont bien sûr tirés de l'excellent générateur de têtocarrés. Merci Kek et Boulet :)

mercredi 9 avril 2014

lundi 31 mars 2014

Piercing au pistolet, bientôt en pharmacie ?

C'est étonnant comme la vieille logique du "deux poids, deux mesures" s'applique, quand il s'agit de piercing.

Piercing : Acte consistant à percer la peau pour y insérer un bijou.
En France, cet acte est très sévèrement règlementé par de nombreuses normes d'hygiène, et seul un professionnel formé est autorisé à pratiquer cet acte.

Sauf... sauf que non.

Depuis des années, les pierceurs professionnels se battent pour que les bijoutiers cessent de percer EN TOUTE ILLEGALITE des clients trop souvent mineurs, voire des bébés, SANS JAMAIS être inquiétés par les services d'hygiène compétents, tout cela avec des "pistolets", objets NON STERILES, dangereux et inefficaces.
Je me permettrai de citer ici le très bon lien du shop Abraxas pour mieux vous informer sur les risques du piercing au pistolet.

C'est dans ce contexte déjà tendu, où plus que jamais, les professionnels se battent pour l'information du public sur la différence entre le perçage sérieux, et la boucherie encore trop pratiquée (mais tellement moins chère, quelle importance que mon bébé ait une hépatite, je n'ai payé que 2 euros...), qu'hier, j'ai eu la "joie" d'apprendre que nous n'étions pas au bout de nos surprises.

Ma colocataire est infirmière. Hier elle s'est rendue au salon Pharmagora, salon réservé aux professions médicales et pharmaceutiques. Les laboratoires y proposent leurs nouveautés, leurs produits, comme dans tout salon.

Elle est revenue avec cette brochure, en me disant "Tiens, je me suis dit que ça t'intéresserait".
et je vous autorise et encourage à le diffuser et partager.

Cette entreprise, STUDEX, propose de façon "sûre et hygiènique" (je ris), des pistolets préemballés (à aucun moment on ne mentionnera s'ils sont STERILES ou non, je suppose donc qu'ils ne le sont pas) pour percer les oreilles.... SANS LIMITE D'AGE.

Merveilleux, non ?
Oh, et puis tant qu'on y est, pourquoi ne pas percer le cartilage ? Quelle bonne idée !
Peu importe le risque de blessure ou de déformation de cette zone si fragile, qu'il faut toujours percer à l'aiguille avec maintes précautions.

"Votre spécialiste", à savoir le pharmacien, désinfectera bien sûr la zone A L'ALCOOL, avant de vous percer! Magnifique !
(Pour rappel, un pierceur professionnel est soumis aux règlementations hospitalières, à savoir asepsie de la peau avec produits dédiés, en général scrub, sérum physiologique et betadine... mais quelle importance...)

Et on vous promet un piercing RAPIDE, DOUX ET SANS DOULEUR.
Là j'hésite entre la rage et l'hilarité, tant ce prospectus prend les clients pour des truffes.

A l'heure où les réglementations ne cessent de se durcir,  
les lobbys pharmaceutiques incitent des professionnels de la santé à pratiquer, sans aucune formation, le piercing sur des enfants !

Ce que je ne comprends pas, c'est que de telles pratiques sont de toutes façons illégales, puisque toute personne désirant pratiquer l'acte de piercing se doit de pratiquer dans les normes, et également de posséder une attestation de formation à l'hygiène et à la salubrité.

Comment alors, cela peut-il se produire dans l'indifférence générale ?!


En tout cas, pour ma part, j'en réfère au SNAT et aux autorités compétentes.


Petit test


Ca faisait longtemps que je cherchais un design tout simple, pour les strips du quotidien.
Je trouve celui-ci assez choupinou ^^
C'est une doll de Deviantart qui m'en a donné l'idée.

A suivre !

mercredi 26 mars 2014

Un poulpe plein d'amour...

http://fr.ulule.com/encre-cthulhu/

Notre projet ne cesse d'évoluer !


Pour fêter le dépassement des 60% de financement, je vous offre ce petit poulpe en aquarelle.Il fera partie des oeuvres originales exposées à la boutique, et donc disponible à l'achat, et sur Ulule si vous désirez l'acquérir avant tout le monde.

Il n'y aura pas de tirage de reproductions.

MERCI ENCORE A TOUS !http://fr.ulule.com/encre-cthulhu/

mardi 18 mars 2014

Ca y est, c'est décidé, on ouvre notre shop !



C'est après de nombreuses pérégrinations et aventures que nous nous sommes décidés.

Notre shop sera situé dans le 13e arrondissement de Paris, facile d'accès. Nous y proposerons du tatouage, du piercing, du tatouage éphémère, mais aussi de la vente de bijoux de qualité, de bijoux et accessoires de créateurs et vintage, de tableaux...
Nous désirons faire de ce shop un lieu accueillant, ouvert, artistique et accessible, raffiné mais sympathique.

Vous pouvez dès à présent participer à cette aventure ... Oui, vous !

Nous avons besoin de vos dons pour créer un petit apport suffisant à lever les fonds pour les travaux. Sur les 40 000 nécessaires en tout, nous espérons recevoir 5000 euros en dons.
Si vous désirez nous aider, vous recevrez des cadeaux à la hauteur de vos dons, grâce au site Ulule, plate-forme de crowdfunding.

Un seul impératif : il faut faire VITE, car nous n'avons que 45 jours pour lever ces 5000 euros !
Si nous n'atteignons pas cette somme, chacun sera intégralement remboursé et nous n'aurons rien gagné.
Par contre n'hésitez pas à faire dépasser le plafond, car tout bénéfice sera le bienvenu !
Pour tout savoir et pour nous aider, rendez-vous sur notre page ULULE !

Images intégrées 3

MERCI A TOUS !


Vous pouvez également nous rendre un énorme service en diffusant ce lien autour de vous à qui peut être intéressé :)
C'est grâce à votre soutien et à votre pub qu'on y arrivera !!

Selen, Laurie-Anne, Clément et Nab
L'encre de Cthulhu
Body Art, Vintage et Création

lencredecthulhu@gmail.com
Images intégrées 1

jeudi 13 mars 2014

Les liens de la semaine - n°3 - Santé et beauté.



C'est le printemps (ou du moins on s'y croirait...), alors, que faire pour être le plus chou, la plus belle, les plus hypes ? Comment faire se retourner mâles et femelles sur votre silhouette fuselée et votre fragrance envoûtante ?
Voici des p'tits liens qui vous sortiront de la couette.


Se remettre au sport ?
- L'excellent site Que Faire à Paris vous propose sa sélection de lieux de course. On est étonné de constater qu'on ne les connaissait pas tous... Alors à vos pompes, installez Runtastic et bougez vos ravissantes fesses. Ca booste le moral.

Pour ceux et celles qui n'aiment pas/ne peuvent pas courir, je vous propose, plus cool que le vélo, moins dangereux que le skate (oui, on est vieux...).
La trottinette sportive. Vous vous gaussez ? Ben allez péter 5 km avec un de ces engins, vous verrez si vos fesses ne vous font pas des crampes du plus bel effet.
Deux modèles ont retenu mon attention :
- La plus cool : la 4 roues AirWalk. Elle se pilote comme un skateboard, car les roues sont indépendantes à l'avant et à l'arrière : beaucoup plus sportif, beaucoup plus marrant. Elle n'est pas chère, par contre prévoyez un antivol car elle ne se plie pas facilement.
- La plus pratique : la Oxelo EasyFold. Simple à plier et donc à transporter. Par contre, elle est plus chère, mais ça peut valoir le coup si vous devez prendre les transports en commun à un certain moment. Un très bel objet !
Si vous êtes un fou, il vous reste le mini skateboard ou les rollers, mais là, je n'oserais vous donner un avis. Rendez-vous chez Hawaii Surf pour vous faire conseiller.


Se faire belle ? (Ou beau hein ça ne mange pas de pain)
- Lien féminin s'il en est, aujourd'hui MadMoiZelle vous explique comment faire la différence entre les nombreux labels de beauté "nature", "bio", "ecocert" et autres. Un article comme on les aime : clair et simple. Merci !

- Pour shopper bio (ou pas), d'ailleurs, je mets ici LE lien-référence des produits de beauté. Beauté-test.com vous permettra de comparer produits et prix de façon très efficace.
Le plus clair, le plus communautaire et le mieux foutu des sites de cosméto à mon goût.
Chacune peut y mettre son avis (en général intéressant d'ailleurs, on voit que les gens s'impliquent), et le résumé de chaque produit se veut impartial. Bonne base.

- D'ailleurs, pour ceux et celles que ça intéresse, cette même source propose un article de vulgarisation très bien écrit sur le Greenwashing : cette tendance à mettre du vert sur les packaging pour qu'on croie que c'est nature voire bio. Bouh, les vilains ! Heureusement, en geekettes averties, nous on sait lire les étiquettes. Votre arnaque du vert ne marchera pas, bande de commerciaux !
A envoyer à votre tatie Liliane qui ne cesse de vous spammer des pubs Yves Rocher "puisque tu aimes les trucs naturels".

- Lien mixte pour tous les amoureux du style, vegan ou non. Une marque plutôt hipster, mais teeeeellement classe qu'on en veut. Brooklyn Grooming s'importe des US, et joue sur les codes du vintage, du tattoo traditionnel (vivent les poulpes, les phares et les étoiles nautiques). Résultat : des produits vegan, bio, ultra chic, qui donnent envie de porter la barbe et de crier "Ahoy" en regardant les vagues s'écraser sur la jetée, un soir d'orage. Ou de boire une bière, aussi.
Bref, packaging ultra-pointu et valeurs qu'on aime : une marque à suivre, à offrir et à s'offrir. Le petit "moins" : le prix, évidemment... mais là je vends du rêve, alors zut.

- Manger des trucs bons ?
La beauté ça passe aussi par l'assiette. Si vous êtes tenté par l'expérience bio, sachez que le côté "c'est  10 fois plus cher et c'est moins bon" tend à heureusement disparaître.
Le blog de Cléa vous donne des tuyaux pour acheter plein de bonnes choses à prix raisonnables.
Avec cet article, vous économiserez beaucoup sur vos courses et vous gagnerez en créativité.
D'ailleurs, moi qui ai horreur de cuisiner, je vais sans doute prochainement vous rédiger quelque chose sur ce thème ^^

Quant à manger meilleur, déjà, autant commencer par le faire soi-même.

Vous trouverez aussi tout un tas de recette sympa chez Cléa.  (Notamment au niveau des gâteaux au chocolat, je dis ça je dis rien, et de toute façon vu que vous avez installé Runtastic et que vous avez couru 10 km par jour, vous pouvez bien vous empiffrer de chocolat à côté non ? Voilà, c'est win-win, le sport)









- Et enfin pour le plaisir des yeux, du style, et du portefeuille, on profite de la mi-saison pour porer une casquette ou un bonnet qui protège à la fois du frais du matin et du soleil de l'après-midi.
On file chez Le Coin du Geek pour orner notre petite tête avec classe, originalité et désinvolture (ansi que d'un dandysme ludique).


Et voilà ! Vous êtes beaux, vous avez les fesses en acier, l'estomac bien rempli, et tout le monde se retourne sur votre passage tant votre peau respire la santé et le patchouli.
Si avec ça, vous ne passez pas une bonne semaine...


La semaine prochaine, on se bat dans la boue, promis.













lundi 17 février 2014

Tous fauchés, tous radins !



Y'en a, des façons de traiter les objets d'occasion. Les enchères, le recyclage, les petites annonces...

Tant de sites qui, par le passé, m'ont permis de faire des affaires dans la bonne humeur... Ca a bien changé aujourd'hui.

Commençons par les sites de type enchère.
J'ai réussi à vendre pas mal de babioles, quand j'étais étudiante. Beurre dans les épinards, un pull par-ci, trois bouquins par-là, et hop, quelques courses chez Lidl. Des gens agréables et polis, comme en brocante de village, avec qui on échangeait mails, services et objets.
Ebay était un lieu fort sympathique de rencontres et d'échanges, et ses fora étaient formidables.
Du quotidien de chacun aux aides d'achats entre experts, ça discutait ferme et on s'amusait bien.
Les gens s'entraidaient, les faux acheteurs étaient vite repérés, dénoncés, leur comptes bloqués.

Aussi éculée que soit cette formule, je me dois de l'employer : c'était le bon temps.

Pour commencer, Ebay a fermé ses fora un à un.
Soi-disant que le trop-plein de messages à caractère personnel "entravait la bonne marche du site".
Je me souviens de Christine, une dame charmante qui avait ouvert sur le forum dit "général" un fil de discussion où elle racontait son cancer. Un peu tous les jours, les gens lui postaient des messages sympa, des GIF idiots et mignons, c'était un peu guimauve, mais c'était mieux que rien, et elle y trouvait visiblement beaucoup de réconfort.
Son fil de discussion a été écrasé par un Bot, un beau matin, sous prétexte de "non conformité". Ce fil devait avoir presque un an de messages de soutien.
Ca a été un choc énorme pour les gens qui passaient là un peu tous les jours... et ça a été le début de la fin.

Les questions qu'on posait ont été prises en main par des IA pas très fiables, aux réponses vagues.
La convivialité s'en est allée.
Les moyens de se défendre contre les faux acheteurs et les arnaqueurs aussi. Les fils ouverts par les filles qui dénonçaient les sacs de contrefaçon se faisaient fermer sauvagement par les mêmes Bot qui disaient "respect de confidentialité du vendeur".

Le marché chinois a envahi le site. Ebay s'est lentement transformé en réplique d'Amazon, ou de Cdiscount.

Aujourd'hui, pour trouver une babiole, il faut scroller 5 pages de merdouilles en série, toutes identiques. Autant aller sur alibaba.com.
La section "petites annonces gratuites" a également été élaguée.
J'ai noté la même tendance à la noyade sous annonces dites "pro" chez PriceMinister.

Bref, les sites d'enchères et de vente, j'y achète encore parfois, je n'y vends plus que très rarement, avec un taux de ventes ratées (acheteur qui enchérit ou achète mais ne paye jamais, donc temps perdu) de quasiment 1 sur 2. Plus aucun dialogue, plus aucune communauté.



Sur les sites de petites annonces entre particuliers, c'est une autre tendance qui se dégage.
.
Il y a les sites de dons et d'échange.
J'ai découvert Consoglobe et ses merveilleuses annonces de dons il y a bien 6 ans.
J'avais vu des voitures sur ce site ! Typiquement, celle du grand-père dont on n'a ni le temps ni l'envie de s'occuper...
C'était presque magique, cette idée d'entraide permanente. Cages à hamsters, chaises, lit, canapé, télé... Chacun y allait joyeusement.

Déjà à l'époque, j'avais été assez effarée par le nombre de mails reçus suite à quelques annonces déposées, typiquement pour un sac de vêtements dépareillés. Une vingtaine de mails suppliants, "Je vous en prie, j'en ai besoin"... A ce point-là ?!

Aujourd'hui les sites de dons sont toujours d'actualité, mais l'offre a considérablement été déteriorée.
Les gens ne donnent plus, ou presque.
Les rares choses à donner sont obsolètes, pourries, ordinateurs HS, vieil électroménager en panne...
Certains se servent de ces sites comme dépotoirs.
J'ai vu des annonces pour des boîtes de lait maternel entamées...
Je trouve cette initiative tout à fait respectable de la part de ceux qui les postent, pas de gâchis, c'est très bien. Mais dans quel monde vivons-nous, pour SAVOIR que des gens auront BESOIN de boîtes de nourritures ENTAMEES à défaut de pouvoir en acheter des neuves ?!


Quant aux sites d'annonce, que dire ?
Il est facile de voir à quel point les gens sont fauchés quand on voit les ventes.
Un exemple : je passais sur leboncoin par hobby, et pour repérer quelques meubles pour des amis. Pourquoi ne pas simplement taper "Ikéa" dans le champ de recherche, afin de trouver des meubles à tout petit prix ?
Et là, quelle déception.
Les gens vendent des meubles quasiment au prix de l'achat. Un canapé basique, le premier prix d'une grande enseigne, qui, neuf, vaut 200 euros, est vendu d'occasion 180 !
Il y a 10 ans, ce canapé aurait été quasiment gratuit. D'ailleurs il aurait peut-être fini sur Consoglobe.

Le grain de sable est là : la générosité est aujourd'hui un luxe que très peu de gens peuvent s'offrir.
Le don ne peut se banaliser que dans un monde où il est facile de remplacer les objets.
Plus personne ne tient à "perdre" un petit euro.

Bref... Je suis effarée, quand je vois à quel point se balader sur ces sites nous aide à brosser un tableau fort peu optimiste de la France actuelle.
Il y a eu de la part de certains sites une réelle volonté d'abandonner le marché des particuliers pour sans doute plus de rentabilité. D'autre part, certains sites qui n'ont pas changé de ligne éditoriale se retrouvent eux-mêmes des vitrines de la misère ambiante.


Et après, on va nous reprocher que les Français ne consomment plus assez...





Rechercher dans ce blog