Paris je t'aime #1 : Café.

Prends ron tumbler et partons à l'aventure, à tous les coins de rue, boulangeries et troquets te le rempliront. Paris, je t'aime aussi pour ça. 

Paris je te hais #1 : horlogerie

Et ça dans une petite horlogerie de quartier.
Précision : la montre est une Chipie. Je suppose qu'il aurait fallu une Tissot.

Ne vous inquiétez pas, il y aura bien sûr des histoires "Paris je t'aime" ;)
Bisous.

Résolutions.

C'est la fille qui  a inventé le croissant Chocolat-Chamallow passé au four servi à la chantilly et glace vanille qui vous parle.

Bisous.

2017 !

C'est comme beaucoup avec une sorte de soulagement que j'ai vu s'achever l'année 2016.

J'en profite pour vous écrire avec émotion un petit bilan très personnel.

2016 n'a pas été très tendre avec nous, pas plus d'ailleurs que ne l'avait été 2015.
Cela fait à présent trois ans... trois ans ! que quelques amis et moi avons modestement lancé ce projet fou qu'est l'Encre de Cthulhu.

Début 2014, nous commencions à peine, fébriles, à en esquisser les premières bases.
Au printemps, le nom était là, l'ambiance était définie, et les soutiens du crowdfunding nous faisaient entrevoir le meilleur : une ouverture prochaine, si proche ! Nous n'osions y croire.
Quelques crédits en plus, et nous voilà partis.

Nous avons encaissé l'année 2014 entre folies administratives et ouragans personnels, mais nous nous accrochions comme des bulots à ce rêve qui devenait réalité. Terminée sur une immense victoire - l'ouverture tant attendue - et un échec tout aussi immense - le départ d'un membre du groupe - cette année fut un rollercoaster dont nous espérions enfin nous reposer. Quelle douce illusion.

2015 n'avait pas envie de nous épargner. Une avalanche de douleurs personnelles.
Des deuils multiples, entre attentats et accidents. Notre petite coquille de noix tenait bon, nuits blanches en attendant les appels dens banquiers, espoirs et réussites.
Nous avons terminé l'année 2015 avec l'arrivée d'Alecto au shop qui fut pour nous une aide précieuse, une collaboratrice efficace au delà de nos espoirs, et la Convention du Tatouage de Marseille qui fut un superbe succès. Des joies qui nous laissaient rêveurs !

2016 était là, et avec elle, notre deuxième année pleine d'exploitation.
La stabilité tant rêvée n'a pas été au rendez-vous.
Professionnellement ce fut l'année de toutes les déceptions, sur lesquelles je pense il est inutile de s'étaler plus avant : chacun a pu constater.

Personnellement... La série noire a continué : nous avons dû déménager sans avoir le temps de nous y préparer. Une remise à zéro de nombreux projets personnels, et un trou immense dans un budget déjà serré. Nous nous remettons difficilement, mais avec l'aide des amis, nous reconstruisons lentement.

Heureusement ce fut aussi une année de rencontres, avec une agréable collaboration avec Alex Sacha, Laurent Emonet et en cette fin d'année, de nouvelles têtes au shop !

2016 a commencé avec la perte de David Bowie et a fini avec celle de Gotlib.
Pour cela, je ne serai plus jamais tout à fait la même.


Douce-amère, peut-être, oui... On le serait à moins.
Mais je garde la tête haute et j'erspère, pour cette nouvelle année, arriver à concentrrer mes efforrts sur l'important. Dessiner, dessiner, dessiner.

Relancer mes projets les plus personnels, et m'y concentrer :
ma petite collection vintage, et ce petit blog qui va fêter ses dix ans.

Dix ans, que je ne lâche pas l'affaire.
Alors c'est reparti, one more time, the show must go on, et vogue la galère... et en avant Guingamp !