About me

Tattoo artist, crafter, illustratrice.
Nolife, tree hugger, mais sympa quand même.

Les magnifiques cadres de ce sites sont généreusement offerts par https://tigers-stock.deviantart.com/

lundi 17 juin 2013

Quelques croquis.

Quelques esquisses, avec cette envie de trouver enfin le style qui me conviendra.
J'y suis presque...

Donnez-donnez-moi le supermarché...






Je suis allée faire des courses. Ma vie est palpitante.

J'ai acheté des cotons ( Pas écolo ! Bouh ! Crient mes amis. C'est pour un traitement, j'ai pas le choix, laissez-moi vivre ), de la salade, de l'eau pétillante française (non à la publicité gratuite) et d'autres choses dont je n'ai pas à révéler le détail, bande de pervers.

Comme il est tôt (11 h du matin, c'est tôt), il y a dans mon immense supermarché, UNE caisse ouverte.
Remarquez, quand je me pointe le samedi à 20 h, je n'ai jamais vu plus de deux caisses ouvertes dans cette boutique. Pas mal pour un truc qui en compte bien quinze.

A ce stade, je sens que le suspense vous fait frémir. J'en viens donc aux faits.

J'ai pris la caisse automatique.

( Hérésie ! Droits des travailleurs ! Spoliation de l'homme au profit de la machine ! Capitalisme ! Crient mes amis. )

Je fais biper mes produits. La machine m'enjoint de les poser. Je pose mon sac plastique pour emballer mes achats, la machine s'emballe. "Vous n'avez pas scanné cet article !!"
Je suis impressionnée par la précision du machin qui a détecté mon sac tout fin. Impressionnée mais bien embêtée, car la caisse automatique est donc bloquée.
J'attends qu'une gentille hôtesse vienne débloquer le machin.

Je passe mes autres produits. Je pose mes cotons.
La machine s'emballe. "Vous n'avez pas déposé votre article !!"
Je suis impressionnée par le manque de précision d'une machine capable de détecter un sac tout fin, mais pas un rouleau de cotons. Impressionnée mais bien embêtée, car la caisse automatique est donc bloquée.
J'attends qu'une gentille hôtesse vienne débloquer le machin.

Je passe mon deuxième rouleau de coton.
Relisez le paragraphe précédent.

J'arrive enfin au total.
46,12€.
Je veux payer en espèces, et là, malheur ! Je n'ai que 40 euros.
Enfer. Damnation. Désespoir.
Vous noterez que je ne hurle pas à la mort ni ne sanglote, non, je fais face à l'adversité avec un stoïcisme digne de Steven Seagal (ou Kristen Stewart, au choix).

Je cherche une option sur la machine permettant de payer le reste en carte bleue, puisque la machine en question est censée être polyvalente.
La machine s'emballe. "Veuillez attendre une hôtesse".
J'attends qu'une gentille hôtesse vienne débloquer le machin.
( Je plains l'hôtesse en question, la pauvre. )
Elle m'explique gentiment que bah non, c'est pas possible de faire deux paiements, et que du coup, on va aller en caisse. Elle me sort un ticket.

Je vais en caisse. Le ticket produit par la caisse automatique n'est pas reconnu par la caisse non-automatique. Vous suivez ?
La caissière et moi attendons qu'une gentille hôtesse vienne débloquer le machin.
Je pense qu'elle imagine mille tortures à mon égard. Je la remercie poliment en pensant qu'elle mériterait qu'on lui élève une statue.
A ce stade, je pourrais donner des cours de zen-attitude au Dalaï-Lama.

Je paye mes achats. Je rentre chez moi, perdue entre une sensation de gêne d'avoir autant emmerdé une malheureuse caissière, et de colère d'avoir utilisé cette caisse foireuse.

Je n'ai qu'une chose à dire : l'automatisation, c'est de la merde.
Parce que ça enlève des hôtesses, et que celles qui restent doivent composer avec 8 caisses semi-automatiques qui buggent à la moindre occasion, qu'elle courent partout aider des clients de plus en plus agacés et de moins en moins polis, et que c'est inacceptable de faire ramer des employées qui n'ont pas été engagées pour faire le service technique de machines défectueuses ou tout au moins très mal conçues.

Je n'ai que respect et admiration pour ces hôtesses aux prises avec un matériel si mal foutu.
Honte à vous, grandes chaînes, qui osez prétendre au confort des usagers, alors que vous emmerdez joyeusement vos clients et vos employés avec des méthodes inefficaces, chronophages et contre-productives.
Révisez la base de vos convictions ou tout au moins du marketing : si ça m'énerve à ce point de faire les courses, je ne les ferai plus chez vous.


 Voilà, c'est tout pour l'humeur du jour. Vive l'amour.



samedi 15 juin 2013

Ad augusta per angusta, me dis-je quand je regarde cette photo.
A chaque nouvelle expérience en tattoo, l'angoisse du raté, la peur du résultat.
J'ai passé un long moment à réfléchir à comment piquer cette pièce, comment colorer, dégrader, brusher.
Après la première passe, je n'étais pas pleinement satisfaite. Après retouche, les couleurs sont stables.

Je trouve que cela manque de contraste mais ça répond à la demande du client.

Et c'est quand même de plus en plus intéressant...


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