Les liens du jeudi - Episode 42.

Reprenons les bonnes habitudes, avec un post tous les jeudis, qui vous présentera les coups de coeur, les coups de gueule, les lolilol et les kikoo, les marrades et les scandales de ma petite semaine sur l'interweb.

Semaine du 25/01/2016 :  cette semaine, c'est politique, horreur politique, rigolade politique, et moins de rigolade, voire du tragique complet.


On commence par la chronique de Meurice sur RTL, qui vous confie cette semaine son sentiment face aux grèves des taxis, des fonctionnaires, et de la CGT et ses gros moustachus qui prennent "toute la France" en otage selon notre ami Jean-Pierre Pernaud.
C'est magnifique et c'est par ici.

Une chronique aussi dure que tragique, et que je n'ai vu que très peu partagée sur les réseaux sociaux, malheureusement : la réalité du nombre de morts chez les migrants transitant par la Grèce.

Libé n'est pas mon journal préféré,mais il dresse ici intelligemment un bilan sans sucre,
à travers une petite tranche de vie du fossoyeur de l'île Lesbos.
Un article superbe, aussi triste qu'indispensable. 

Et du coup, pour se sentir mieux, un petit dessin fort sympathique de Baptiste Chouet, dessinateur.

Ca m'a fait rire et ça se passe de commentaire.

Terminons la page politique par ma découverte et énorme coup de coeur du moment : Much Politik.
Ce blog bd se définit lui-même comme un "Magazine dinformacion indépendente et sans concecion".
Il croque les politiques français et mondiaux avec une patte bien personnelle et une plume... incroyable.
Si vous n'êtes pas hermétiques à l'absurde, foncez, cette merveille vous remontera le moral.

On ferme la page politique, pour attaquer quoi ?

La page féministe, bien sûr ! *hurlements de la foule en délire*
Oui bon hein...

Une petite chronique amusante du "slut-shaming", ou comment des mecs crétins se sont fait prendre à leur propre jeu : cette blogueuse US nous montre que parfois, les hommes qui insultent les femmes sur les réseaux sociaux... font exactement ce qu'ils leur reprochent, à savoir, prendre des poses sexy et dénudées.
Avec le hashtag "shirtlessshamers" ("Les moralisateurs sans chemise"), elle affiche ainsi les incohérences de discours des bogoss de la toile. Et nous, on rit, même si c'est un peu jaune.
C'est par ici !

Tristesse.

Mais y'a pire. Il y a la méchanceté pure, et gratuite.
Quand la blogueuse de "Femme Sweet Femme" se fait injurier salement par l'une de ses followers, elle prend le temps d'écrire une réponse douce, polie et intelligente, qui laisse un goût amer de "Mais pourquoi ?".
Le fat-shaming a de beaux jours devant lui...
"Grosse", un article sur la facilité de la haine. C'est par ici.

Piouf.

Ca fait une semaine bien dure, et bien moche... Un peu comme l'actualité.

Alors, pour conclure cette page de liens en douceur malgré tout, je vous propose une petite page de jeux.
En 2006, M&M's propose un jeu en flash pour Halloween.
Il s'agit de retrouver les noms des films d'horreur cachés dans un tableau façon Jérôme Bosch.
En 2016, dix ans plus tard, je me demande si ce site existe encore... et je ne suis pas la seule !
La réponse est oui, grâce à WebArchives.

Rejouez et frissonnez ! 

Et restons dans le rétro...

En 1991, un petit jeu tout bête mais super sympa, Ski Free, fait un malheur.
En 2016, il est facile de trouver une version online (sur Newgrounds par exemple)
mais cette version particulière a retenu mon attention... A cause de la fin de la partie.
Je vous laisse la découvrir.
Skiez bien, et à la semaine prochaine !

Hashimoto mon amour !

Les Grands Anciens sont parmi nous...

Et ils vous saluent !

Motifs chauds pour Janvier glacé :)

C'est toujours un grand bonheur de voir une personne surmonter sa peur pour vous confier une partie d'elle.
Et c'est un bonheur encore plus immense que de la voir heureuse, quelques semaines plus tard, quelques mois plus tard, et je le souhaite, toute une vie.
Avoir osé.
Sauter le pas.
Et se révéler.

Dépression.

Je n'aurais pas pensé faire un post dépressif.
Je ne voulais pas trop raconter ma vie, ces jours-ci.
Je voulais juste avancer sur mon petit chemin, gentiment.

Et puis voilà.

J'avais réussi, l'an dernier, à occulter Christopher Lee, Leonard Nimoy, Lemmy, Cabu et ses amis, et même Pratchett, avec difficulté. Je m'étais dit que j'étais plus forte que ça. Que c'est dans l'ordre des choses, que le phénomène "fan qui pleure" était un peu ridicule, un peu nul, et que s'étendre sur sa peine de voir partir quelqu'un qu'au final, on n'avait jamais vraiment connu, était digne d'un attention-whore ni très fufute, ni très respectueux des "vrais" proches.

Oui, je pensais un peu tout ça, en vrac, alors je n'ai trop rien dit.

Mais que dire.
Je ne réalisais sans doute pas moi-même quelle dimension
pouvait atteindre mon adoration pour Bowie.
C'est une petite part de moi qui meurt et je suis triste, comme si je perdais un proche.

Quand Insane est mort, Bowie était un peu tout ce qui me restait.
Sa musique m'a bercée, pour entretenir un souvenir plutôt qu'un chagrin.
A force de Let's Dance, j'ai pu de nouveau écouter Absolute Beginners.
Il a accompagné tant de moments heureux et tant de moments difficiles.
Il m'a tant aidée à me relever.

Bien sûr, je suis une adulte responsable, pas une midinette.
Mais je suis triste, et un peu vide, et un peu brisée.

Merci pour tout.

Nouvelle année 2016.

2015 avait commencé de façon tragique, autant personnellement que professionnellement.
2015 a vu mourir de belles personnes, de beaux moments, de belles amitiés. 
2015 à piétiné certains de mes rêves,  certains espoirs, a ruiné la vie entière de bien des gens.

Un simple changement de chiffre. Quelle superstition ce serait, d'imaginer que cela changera tout...
Et pourtant j'ai envie d'y croire.
J'ai tant envie de voir 2016 comme l'année de tous les possibles, de toutes les réalisations, de tous les progrès.

Je veux voir un progrès social.
Je veux voir un gouvernement qui entend enfin le cri du peuple. 
Je veux juste que le monde aille mieux.

Je veux, égoïstement, que ma famille aille bien. Faire de beaux projets. Je veux faire de beaux dessins. Je veux juste que mon monde aille mieux.

Alors j'y travaille. Je ne peux que souhaiter que le monde travaille aussi :)